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 OSIRIS ◭ « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »

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AuteurMessage
Osiris G. Murray
Dîtes bonjour à

Osiris G. Murray

+ MESSAGES : 250
+ ARRIVÉE : 23/07/2013
+ LOCALISATION : Quelque part entre Ciel et Terre, là où ses pas voudront bien la transporter
+ EMPLOI/LOISIRS : Diriger le derry news et à ses heures perdues écrit beaucoup
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+ METIER: Directrice du Derry Journal

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MessageSujet: OSIRIS ◭ « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »   OSIRIS ◭ « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !  » EmptyMer 11 Sep - 16:25

osiris gretchen murray

22 ans ◭ derry ◭ directrice du derry news ◭ simetierre ◭ frances bean cobain





habites-tu depuis longtemps à Derry ? que penses-tu de son atmosphère et de ses habitants?
Personne ne vous dira jamais qu'il aurait souhaité habiter à Derry. Pourtant, demandez à Osiris si elle aime cette ville, elle vous répondra que c'est le cas, malgré tout ce qu'on peut dire sur la bourgade. Depuis quelques temps, ils se passent certaines choses à Derry, des choses indescriptibles. Mais elle vous dira qu'elle vit sa vie, même si elle sait au fond d'elle que ce sont des événements très graves.  Elle y est pour quelques choses dans cet ambiance si spéciale, comme un grand nombre de personne ici. Mais chacun a un secret, et celui-ci est le sien.

que penses-tu des événements surnaturels qui se passent à derry? est ce que tu y crois ?
Elle ne pensent rien. Elle le vit. Les événements qui se sont déroulés ses derniers temps ne la laisseront plus jamais septique désormais. Elle sait se qui se trame par là. Pendant que d'autres clament que l'histoire est totalement sortie d'esprits tordus, certains savent et se taisent pour ne pas effrayer toute la ville et tenter d’enterré l'affaire. Mais certains parfois craquent et le disent, en risquant de se faire traiter de fous.
que disent les autres habitants de toi  ?  
Elle n'en sait rien. A vrai dire, l'image qu'on les autres d'elle l''importe peu. Osiris n'a jamais rien dévoilé à personne de ses mésaventures. Certains doivent peut-être la voir comme une fille très réservée, ce qu'elle est, mais aussi comme une jeune femme influente de Derry grâce à son statut de directrice du Derry News. Enfin, ils ont chacun une image différente d'elle. Et son passé la rattrapera toujours de toute manière.  






Your turn


Salut les poulets. I love you  Moi c'est Morgane, et sur la toile je suis connue sous le nom de death magnetic :bril:  j'ai connu redrum via mon imagination et ma fréquence de connexion est de 7/7j, parce que je suis une geek uéué Laughing :mdr: hhhmm, si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à voir mon sujet description dans la partie "introduction" :roi: :woof: 



Dernière édition par Osiris G. Murray le Mar 17 Sep - 20:08, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: OSIRIS ◭ « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »   OSIRIS ◭ « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille !  » EmptySam 14 Sep - 18:45




This is a true story


Il y a parfois des circonstances qui nous obligent à se séparer des personnes que l’on aime. Demandez cela aux parents d’Osiris. Quelle circonstance peut bien pousser un couple de rompre le contact avec son enfant ? Cela vous semblerait peut-être inhumain, d’autres trouverait ça idiot, mais ils ont réussi à le faire sans regret apparent, en abandonnant leur fille à son triste sort de gamine d’à peine quelques jours. On aurait aimé pouvoir leur demander, mais maintenant ils ne font plus partie sa vie. Ils ne peuvent plus en faire partie. Même avec la meilleure volonté du monde, ce qu’Osiris n’avait évidemment pas mais peu importe ; ils étaient morts dorénavant.  Sa carapace renferme peut-être une petite fille qui a dût grandir trop vite en réalité. Elle a vécu sans modèle maternel et paternel durant toute son enfance. Ils ont fait d’elle une jeune femme quasi torturée. Osiris n’accordait plus jamais sa confiance à quiconque, craignant une nouvelle trahison, réfléchissant toujours beaucoup trop car elle était consciente que si elle faisait une erreur personne ne viendrait la freiner ou la sauver.  Ses amis lui reprochaient souvent d’être rêveuse et absente parfois mais qu’en pouvait-elle ? Et puis des amis… Elle était persuadé que malgré tout l’amour qu’elle aurait pu leur offrir, elle resterait un souvenir. Un souvenir revenu chez les vivants d’entre les morts.  Quel sentiment tellement affreux qu’est celui de se sentir invisible pour les gens qu’on apprécie. Ce n’était peut-être qu’une impression après tout, mais Osiris, enfermé dans son monde froid et dur, ne voyait peut-être pas l’amour qu’ils lui portaient« Mais tout ça, c’est de ta faute Osiris. » Effectivement, elle y était pour quelque chose. Peut-être est-ce son incapacité de se confier à autrui ? Son continuel  air absent ? Mais à quoi pensait-elle lors de ces longs moments de profonde inattention ?  A la vie certainement meilleure qu’elle aurait pu avoir en naissant dans une famille normale et bien dans sa tête ? Elle enviait ses familles qui, en fin d’après-midi partaient ensemble avec leur chien, membre à part entière de leur heureuse famille, faire de longue balade jusqu’au coucher de soleil. Celle qui se promenaient main dans la main au parc et qui lors d’une belle après-midi de juin pique-niquait paisiblement sur l’herbe verte en prenant des photos souvenirs. Osiris entendait encore leurs rires joyeux résonner dans sa tête.  Ce bonheur en devenait limite étouffant pour la jeune femme. La vie ne lui a pas fait beaucoup de cadeau.  Peut-être aurait-elle souhaité se faire pardonner en faisant revivre ses parents ?

C’était un jour de mai. Il devait être 9h du matin lorsqu’Osiris s’assit devant un café fumant et le Derry News. A ce moment-là  elle ne dirigeait pas encore le fameux magazine, elle était juste une simple journaliste totalement inconnue. Elle eut beaucoup de chance d’intégré le journal. Elle devint de plus en plus importante pour lui, par la richesse de ses nombreux écrits et c’est elle qui eut la chance de remplacer le directeur lorsqu’il prit sa retraite. Ses yeux parcouraient les grandes lignes de la revue, jusqu’au moment où une page attira son attention. La nécrologie ? Pourquoi avait-elle décidé de poser son regard sur cette page-là ? Elle qui ne supportait tellement pas la mort et tout ce qui s’en rapprochait. Quel choix morbide. C’est là que son téléphone sonna. Elle lâcha soudainement son journal, et son geste que son café se renversa sur sa nappe au motif fleuri. Oh non. Encore du travail pour après, comme si sa journée n’était pas encore assez chargée. Et puis qui aurait bien pu essayer de la joindre à cette heure-si ? Elle prit son téléphone et dans l’excitation du moment, il glissa de ses mains. La jeune femme décrocha. « Mademoiselle Murray ? » L’interlocuteur de l’autre côté du fil était une femme. Elle avait une voix douce, mais également autoritaire. Comme celle d’une mère se dit-elle et Osiris se demanda durant un instant comment elle put le savoir, sachant qu’elle n’eut certainement jamais entendu sa génitrice prononcer un mot à son encontre. « Allô ? Suis-je bien chez Mademoiselle Murray ? » « Oui, oui. Pardonnez-moi. Que se passe-t-il ? » La jeune femme regarda le désastre causé par son café et son petit-déjeuner qui l’attendait. Diable, qu’avait-elle faim ! « Officier O’Connor à l’appareil. Je viens vous annoncer une triste nouvelle. Celle de la mort de vos deux parents. » Le cœur d’Osiris ne fit qu’un tour. Et c’était  21 ans plus tard qu’elle entendait enfin parler d’eux. Et ils étaient morts. Ce n’était pas vraiment le décès de ces parents en lui-même qui la dérangeait, mais surtout d’entendre cette jeune femme, dont Osiris situait son âge à une trentaine d’année, appeler ces deux inconnus « parents ».  « Comment sont-ils morts ? » « Un accident de voiture. Mais je vous rassure, d’après mes sources ils n’ont en aucun cas souffert. » L’orpheline avait envie d’avouer à la policière qu’au fond d’elle, elle espérait profondément qu’ils aient tous les deux souffert, autant qu’elle durant toute son enfance. Croyez-vous que c’est aisé de vivre sans personne ? Et non. Mais Osiris l’avait fait. Et elle avait réussi sa vie. Elle travaillait dans un grand journal et un an plus tard elle deviendra la grande directrice du Derry News à seulement 22 ans.  « Oh. Je vous remercie de votre appel. » Osiris s’apprêtait à raccrocher le combiné et a enfin pouvoir déguster son repas lorsque la policière lui adressa une dernière phrase. « Vous savez, si vous avez besoin de quelque chose n’hésitez pas à demander l’officier O’Connor au commissariat de Derry. Je serai là pour vous écouter. » L’attention que portait la policière à son histoire toucha Osiris. Elle esquissa quelque chose qui ressemblait à un sourire. « Je n’y manquerai pas. A bientôt.» Elle regagne sa table ou sa nappe, imbibée de café, avait désormais pris une teinte brunâtre. Elle ne risquait plus de voir ses parents débarquer chez elle à l’improviste réclamant son pardon et regrettant les erreurs de leurs passés.  Pour elle, ils étaient morts. Peut-être était-il actuellement en train de se faire dévorer par des vers affamés ? Cette vision lui rappela son pain garnit généreusement de pâte à tartiner qui l’attendait et mangea enfin.
C’était un lundi matin, trois jours après la mort de ses parents. D’ailleurs, ou avait-ils habités ? Elle devra certainement repasser voir la policière pour leur posé quelques questions qui la tourmentaient. Osiris s’assit dans sa petite Ford. C’était une petite voiture mais la jeune femme y était tout de même attachée. Elle comptait se rendre au Derry News ou un paquet d’articles à écrire pour le lendemain l’attendait. Elle démarra sa voiture, lança un CD –plus précisément un des Guns n’Roses-, monta le son à fond et chantonna joyeusement « Paradise City ».
Le temps passait et Osiris était maintenant à la moitié du chemin. Elle regarda par la fenêtre et arriva à visualiser deux adultes, peut-être la quarantaine sût-elle évaluer, titubant  au bord de la route. Elle adorait les films de zombie, et passait la majorité de son temps à voir les films de Romero, à lire des livres traitant de ce passionnant sujet. Et ces deux personnes semblait tout droit sortir de « The Night of the Living Dead ».  « Borf, certainement un couple d’alcoolos qui ne retrouve plus son chemin. » Elle tourna la tête et son esprit se focalisa tout de suite sur autre chose, en l’occurrence la route. C’est ainsi qu’elle oublia totalement les deux machines à tués qui se baladait au bord de ce petit chemin de campagne, ayant qu’une seule idée en tête : tuer, tuer et encore tuer, tant qu’il était encore temps.
Elle tourna vers droite et s’engagea sur la route qui menait au commissariat de Derry. Elle se rappela  alors les événements des 3 derniers jours.  Sans réfléchir, elle se gara. « Oh et puis au pire j’arriverai en retard. Je dirai que mes parents sont morts et puis ça passera bien, c’est sûr. » Et la voilà dans le commissariat, déclarant au stagiaire de l’accueil qu’elle souhaitait voir l’officier O’Connor.
L’officier vint de suite. Osiris pu enfin mettre un visage sur la voix qu’elle avait perçu au téléphone l’autre jour. Elle remercia la policière et lui demanda le dossier de ses parents. Cette dernière ne demanda pas plus de détails et fila aux archives pour dénicher le fameux dossier.
Dix minutes plus tard, elle revint avec les informations sur ses parents. Osiris s’assit, et feuilleta le dossier avec attention. Mr et Mme Murray, mariés, maintenant morts, accident de voiture, connards de première. Voilà ce que pensait Osiris. La triste vérité d’une existence gâchée par des parents irresponsables. Son regard se posa sur les photos. Elle sentit son cœur battre de plus en plus vite. Elle avait déjà vu ces deux personnes. Mais comment était-ce possible ? Les avait-elle déjà vus, un jour, à la supérette ? Serais-ce un souvenir enfuit des courts instants qu’elle avait passé avec eux qui venait de lui revenir à l’esprit ? Elle eut soudainement un flash dans sa tête. N’était-ce pas le couple qu’elle avait croisé, il n’y a même pas quinze minutes ? Mais non, ce n‘était pas possible. Ils étaient mort, les policiers avaient retrouvés leurs deux corps -enfin ce qu’il en restait- la tête éclaté dans le pare-brise. « Ne me dites pas que les morts marchent maintenant ! » Les morts marchent… La peur s’empara d’Osiris et elle se rappela ce qu’une de ces voisines lui avait raconté un jour. « Vous savez Mademoiselle Murray, le destin vous enlève parfois les personnes les plus chères à votre cœur. Parfois, ils partent de leur propre volonté, vous laissant seule et triste. Mais parfois, c’est la mort qui vous les enlève. Certaines personnes ne supportent pas ce sentiment, celui qu’est de se faire enlever l’être cher. Celui qui vous fait vous lever le matin, qui arrive à vous faire sourire dans n’importe quelle situation. On dit que les meilleurs partent les plus tôt et je pense que c’est malheureusement souvent vrai, mais il ne faut jamais oublier les moments qu’on a pu passer ensemble, parce que si vous les oublier, vous les perdez à jamais. Certains ne comprennent pas cela, que la mort est un état naturel, qu’on y deviendra tous plus qu’un souvenir dans l’esprit des gens que nous fréquentions.  Ils ne comprennent pas que les morts peuvent continuer à vivre dans notre cœur. Alors ils se rendent au Cimetière des Micmacs. Je ne sais pas vraiment ce qu’il se passe par-là, mais j’ai entendu dire que c’était à cet endroit-là que les morts marchaient. Faites-moi plaisir Osiris, oh promettez-moi de ne jamais vous y rendre. Jamais. » Ce n’était pas possible, oh non. Elle avait confondu ses deux -si on pouvait les appelés- parents avec deux alcooliques qui rentraient au petit matin d’une soirée bien arrosée. Il y avait donc deux morts-vivants qui se promenaient paisiblement dans Derry. Quelles étaient leurs intentions ? A voir la tête du policier stagiaire, Osiris devait être toute pâle. Il s’approcha d’elle, lui proposa un verre d’eau et elle lui refusât la proposition. Une question vint à Osiris. Qui aurait bien pu vouloir qu’ils ressuscitent ? Pourquoi vouloir que deux bons à rien se mettent à revivre pour de nouveau empoisonner la vie de ses connaissances ? Ou bien avait-il réussir à se faire pardonner et vivre paisiblement tandis que leur fille devait se débrouiller seules ? Elle quitta le commissariat sans rien dire, emportant même le dossier avec elle. La plus si orpheline que ça sauta dans sa voiture, démarra en trombe. Elle allait arriver vraiment en retard à son travail, et elle ne se rappelait même plus de son excuse si extraordinaire. Mais peu importe, elle avait une seule idée en tête : retrouver ses parents. Mais qu’allait-elle faire lorsqu’elle aurait en face les deux dépouilles de ces derniers, marchant vers elle le regard vide ? Elle n’en avait aucune idée. Elle fouilla toute la petite bourgade, en passant par la route qu’elle avait empruntée ce matin jusqu’aux endroits les plus improbables de Derry. Mais il n’y avait personne. Osiris chercha durant plus d’une semaine, seule, mais elle ne trouva rien. Décidément, ses deux géniteurs avait décidé de lui pourrir la vie jusqu’à la fin. 
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